L’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) est une souffrance neurologique aiguë causée par une défaillance vasculaire. Il peut être dû soit à l’oblitération d’un vaisseau par un caillot sanguin, ce qu’on appelle AVC ischémique, ou bien à une hémorragie cérébrale, ce qu’on appelle AVC hémorragique.
L’AVC est une pathologie plus ou moins prédictible. En effet, il existe des facteurs de risque qui augmentent la probabilité de survenue d’une attaque cérébrale tels que l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires en général, l’obésité, le diabète, l’alcoolisme chronique et le tabac.
C’est une urgence médicale diagnostique et thérapeutique qui pose avec acuité un problème de santé publique car il représente la première cause de handicap moteur.
Par conséquent, il devient indispensable pour l’entourage des patients de reconnaitre les signes avant-coureurs de la crise d’AVC. Ceux-ci peuvent être impressionnants et assez faciles à discerner, tels que la paralysie brutale d’un côté du corps ou d’un côté de la face, des difficultés d’élocution, ou une perte de conscience. Cependant, il existe d’autres signes non spécifiques et trompeurs comme de simples de maux de tête, des vomissements ou des troubles de la vision. Il est donc nécessaire de consulter en urgence à la moindre suspicion.
L’idéal est de se diriger vers un grand hôpital disposant de tous les moyens, et ce dans un délai de 3 heures, car chaque minute compte. Il faut garder à l’esprit que les neurones sont en train d’étouffer sans oxygène ! De plus, les protocoles thérapeutiques prodigués sont d’autant plus efficaces qu’ils sont déclenchés précocement.
Le patient bénéficiera d’un scanner ou d’une IRM, selon la disponibilité, puis les médecins procèderont à la revascularisation du cerveau, soit avec des médicaments qui détruisent le caillot bouchant l’artère (thrombolyse), soit avec des méthodes interventionnelles ou chirurgicales.