Le marché du viager est en constante évolution, même s’il ne représente pas plus de 0.5 % des ventes immobilières. Néanmoins, cette procédure possède bien des avantages. En effet, posséder sa propre maison devient de plus en plus dur de nos jours. Les modalités de paiement peuvent rendre un achat inenvisageable économiquement en un projet tout à fait réaliste. Ce n’est pas un pari, mais bien un investissement réel. Si vous êtes tenté par cette transaction, mais que vous êtes toujours hésitant suivez-nous, nous allons vous aider à y voir plus clair !
Eh bien, le viager n’est pas si différent d’une vente immobilière. La seule différence se trouve au niveau des modalités de paiement. L’acheteur, qui dans ce cas est appelé le débirentier, ne règle pas directement la totalité du prix de la maison. Il doit seulement régler ce que l’on appelle le bouquet. C’est une somme payée comptant.
Le reste sera versé chaque mois ou chaque trois mois au vendeur (le crédirentier). Cette rente sera versée jusqu’au décès du crédirentier. Le viager n’est plus tabou, la perception de la transaction a beaucoup évolué avec les temps.
Bien au contraire, c’est l’occasion d’acquérir un bien de valeur tout en souplesse. La procédure présente aussi bien des avantages pour le vendeur. C’est une source pour compléter sa retraite et s’offrir plus d’aisance financière.
En effet, ce n’est pas une transaction malsaine, mais bien un marché équilibré ou chacun trouve son compte.
Il existe deux types de viager :
Le vendeur se réserve le droit d’habiter sa maison jusqu’à sa mort. C’est la forme de viager la plus courante. Il faut toutefois avoir en tête qu’il existe bien une donnée aléatoire qui ne dépend ni de vous ni du marché de l’immobilier. En effet, la durée de vie d’une personne n’est pas une chose qu’on peut prévoir facilement.
Cette procédure vous permet de disposer du bien acquis immédiatement. La maison ou le logement est à votre entière disposition. De ce fait, vous avez la possibilité de le louer et en tirer des revenus qui pourraient être éventuellement la rente que vous devez payer au vendeur. Les viagers de cette catégorie sont rares. Dans la plupart des cas, il s’agit de petites surfaces. Cette procédure coûte plus cher que le viager classique, cela est justifié par la disponibilité immédiate du bien en question.
La somme que vous allez débourser dépend du prix de la rente et du bouquet, il est donc très important de savoir comment ils sont calculés.
Suite à l’estimation, une décote des droits d’usage et d’habitation est appliquée. Elle varie selon l’âge des vendeurs. Par exemple, pour une femme de 75 ans, elle est de 30 %.
Après estimation du bouquet, le montant de la rente est fixé selon plusieurs paramètres.
Tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter en viager. Il faut obligatoirement détenir un apport financier (des liquidités) conséquent. En effet, vous devez vous acquitter du bouquet. Les banques n’octroient pas de crédit pour ce genre de motif. De plus, le versement de la rente peut se prolonger pendant longtemps. Il faudra donc bien gérer vos finances pour ne pas vous retrouver ruinés. Si vous ne versez pas la rente régulièrement le vendeur a le droit de redevenir propriétaire de son bien. Le viager est donc un investissement qui doit être longuement mûri.
Vous voilà maintenant plus informé sur le viager. Vous êtes donc mieux préparé pour envisager de manière réaliste cette transaction. Il faudrait faire preuve de prévoyance, car même si le marché parait attractif, il peut s’avérer bien compliqué à gérer dans certains cas. Une étude de vos possibilités financières est primordiale. En outre, il faudra trouver le bien qui vous convient le mieux. Vous pourrez trouver et comparer des centaines d’offres sur internet. Vous avez aussi la possibilité de prendre directement contact avec une agence immobilière spécialisée. Cependant si votre conseiller vous oriente vers un investissement défiscalisant et que vous souhaitez investir en LMNP via la loi Censi Bouvard il faudra s’orienter vers un expert du statut Loueur Meublé.