Archives de la catégorie:retraite

  1. Qu’est-ce-qu’un foyer logement

    Des logements conçus pour les personnes âgées valides

    Le foyer logement à été rebaptisé récemment « résidence autonomie« . Il regroupe des chambres ou des appartements réservés à un sénior ou à un couple valide et autonome. L’appartement est équipé d’un coin cuisine, de sanitaires indépendants, d’une chambre… Quant aux meubles, ils sont personnels. Un gardien est présent pour l’ensemble de l’établissement. À l’intérieur du foyer logement, une sonnette d’alarme ou un système de télésurveillance est installé. Le foyer logement met à disposition plusieurs services facultatifs et locaux collectifs : salle à manger, salle de sport, blanchisserie du linge, animations, services des tâches ménagères… Le foyer logement n’est pas médicalisé.
    La résidence sénior est destinée aux personnes âgées valides. Ces dernières bénéficient d’un logement individuel et de locaux communs. Il est possible d’acheter ou de louer ce type de logement. De nombreux services sont disponibles.
    L ehpa (Établissement d’Hébergement pour Personnes âgées) est géré par des associations, des collectivités locales, des caisses de retraite… L ehpa est réservé aux personnes valides, autonomes et bénéficiant de l’aide sociale. Le logement est loué vide. Des services collectifs sont assurés.

    Des établissements conçus pour des personnes âgées en perte d autonomie ou non autonomes

    L’ehpad (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) est habilité à accueillir des personnes âgées en perte d autonomie. Les ehpad disposent d’une équipe soignante présente 24 heures sur 24.
    Les mapad (Maisons d’Accueil de Personnes Âgées Dépendantes) reçoivent les personnes totalement dépendantes qui réclament la présence d’un personnel spécialisé pour tous les gestes de la vie quotidienne. Les mapad sont dotées d’un équipement médical qui répond aux besoins de patients fortement dépendants. Les chambres sont individuelles.
    Les ULSD (Unités de Soins de Longue Durée) acceptent les personnes ne possédant plus aucune autonomie. Ces unités sont généralement rattachées à un établissement hospitalier.

    Pour en savoir plus sur les résidences autonomie cliquez ici

    2019-02-11

  2. ORPEA à la conquête de la Chine

     

    ORPEA : une croissance qui s’accélère


     

    Le groupe ORPEA est l’un des leaders de la gestion de la dépendance depuis plusieurs années. Ce groupe est spécialisé dans la création et l’exploitation de résidences EHPAD. Fondé en 1989 par le docteur Jean-Claude Marian, ORPEA fera en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros avec un résultat d’environ 150 millions d’euros.

     

    Une implantation dans plusieurs pays 

    Le gestionnaire ORPEA est déjà implanté en France, en Belgique, en Suisse, en Italie, en Espagne, en Autriche et en Allemagne. À présent il part à la conquête du plus grand marché au monde : la Chine.

     

    2015, l’année des rachats

    ORPEA a pu s’implanter dans certains pays en rachetant des sociétés déjà installées.
    En Allemagne par exemple ORPEA a racheté le groupe Silver Care en 2014 qui était le leader en Allemagne de la prise en charge des personnes âgées. Puis en 2015 il vient de faire l’acquisition du groupe Celenus (toujours en Allemagne) qui n’est autre que le 3ème groupe privé dans les soins et la psychiatrie. En 2015 il vient de faire l’acquisition du groupe SeneCura, leader de la prise en charge de la dépendance en Autriche.

     

    Une cotation en bourse qui explose

    Depuis plus de deux ans nous observons la cotation du groupe franchir des records. Alors qu’en 2013 l’action ORPEA était valorisée environ à 30€, depuis le début de l’année 2015 elle a franchi un nouveau palier en doublant sa cotation et en oscillant entre 60€ et presque 70€ l’action. Cette confiance des investisseurs est fondée car ORPEA est en train de s’installer progressivement en Chine dans le but de devenir le leader du plus grand marché mondial.

     

    La Chine, un marché gigantesque

    Le premier accord d’ORPEA a été signé avec la ville de Nanjing (8 millions d’habitants)  qui se situe à 290 Km à l’est de Shanghai. Une première résidence sera donc construite en accord avec la ville de Gulou, ce sera donc une résidence médicalisée de 180 lits qui sera construite dans cette ville.

     

    Le chiffre à retenir

    Le chiffre qui affole tous les grands gestionnaires EHPAD : en 2050 la Chine comptera 150 millions de personnes de plus de 80 ans. De plus il faut noter que la Chine n’a à ce jour aucune structure de ce type, la prise en charge des plus vieux n’est pas aussi développée qu’en Europe.

     

    Nous pouvons constater que le groupe ORPEA est en train de se forger une place de choix sur la scène internationale dans le secteur de la dépendance. C’est un excellent gestionnaire et nous conseillons aux investisseurs de suivre de près le prix de l’action qui devrait continuer à prendre de la valeur mais également d’envisager l’achat d’une chambre EHPAD dans une résidence ORPEA => exemple de résidence : EHPAD Castagnary Paris

     

  3. L’évolution du secteur EHPAD dans les prochaines années ?

    Qu’est-ce-qu’un EHPAD ?



    Un EHPAD ou maison de retraite médicalisée, est un ensemble immobilier collectif. Généralement composés de 80 logements en moyenne, ces établissements ont pour mission d’accueillir les personnes âgées dépendantes de plus de 60 ans. C’est par ce critère que l’on fait la distinction entre les maisons seniors et les EHPAD. Les résidents des maisons de retraite médicalisées connaissent un degré de dépendance physique, voire psychologique tels qu’ils bénéficient au quotidien d’une assistance.

    Le secteur de l’EHPAD est très encadré et réglementé. Chaque nouveau projet nécessite l’accord entre le Conseil Régional et l’Agence Régionale de Santé (convention tripartite).

    Bien qu’il s’agisse d’un établissement médicalisé, les EHPAD ont réussi à intégrer des espaces communs de convivialité et de partage entre les résidents (cafétéria, restaurants, salons de coiffure…).

     

    Quel est le profil d’un résident EHPAD ?

     

    Les résidences médicalisées pour seniors accueillent des individus pour lesquels la dépendance est déjà constatée. Ceux-ci nécessitent donc un accompagnement permanent au quotidien.

    En moyenne, les résidents ont un âge avancé, 86 ans. La population féminine est largement représentée. En effet, nous comptons plus de 70 % de femmes seniors résidentes.

    Les résidents souffrent généralement de la maladie d’Alzheimer (55%), ainsi que d’hypertension artérielle (49%).

     

    Un nombre de places suffisant ?

     

    Aujourd’hui sur notre territoire, nous comptons plus de 1,5 million de personnes dites dépendantes, dont 55% d’entre elles en dépendance totale. Selon l’INSEE, dans dix ans le nombre de personnes de plus de 85 ans représentera 2 millions d’individus en France.

    Les établissements publics de retraite représentent 600 000 lits, alors que les 30 principaux groupes privés comptent quant à eux un peu plus de 85 000 places.

    Le constat est donc sans appel ! L’offre est bien inférieure à la demande actuelle.

     

    Une réponse des pouvoirs publics ?

     

    La prise de conscience des enjeux liés à la dépendance a été tardive en France. Les différents gouvernements retardent un plan de dépendance national et comment souvent, une réforme dans le domaine est attendue.

    Les démarches administratives nécessaires aux projets de construction d’EHPAD expliquent le décalage entre l’offre et la demande. En effet, pour chaque projet, une autorisation d’ouverture doit être octroyée.  Pas moins de cinq intervenants sont sollicités, le ministère concerné, la Direction Générale de l’Agence de Santé, le préfet et le Président du Conseil Général. Sans oublier que le financement de la dépendance par des subventions devient ardu pour les finances publiques.

    La réponse des pouvoirs publics est de miser sur une anticipation et une prévention de la dépendance, en retarder l’arrivée de la dépendance chez les personnes âgées. C’est pourquoi, les aides à domicile se développent mais souvent avec une qualité de services moindre que celle des professionnels présents dans les maisons médicalisées.

     

    Les professionnels du secteur peuvent-ils s’adapter ?

     

    Les projets d’EHPAD ne pouvant suivre le rythme de la dépendance en France, les exploitants réussissent à s’adapter pour continuer leur développement. Ainsi, les exploitants majeurs français (Colisée patrimoine, GDP Vendôme, Korian, Orpéa) cherchent à développer en absorbant de plus petits exploitants ne bénéficiant pas de leur expérience. C’est ce que l’on appelle le phénomène de concentration.

    Un autre mode de développement apparaît également à l’international. En proposant notamment des résidences à l’étranger, comme en Espagne ou en Belgique.

    Enfin, les gestionnaires cherchent à obtenir les accords leur permettant l’extension attenante de leurs structures. Ce qui pourrait leur permettre d’augmenter les capacités d’accueil de 15 à 30 logements par résidences.

     

    Quelle évolution pour les années à venir ?

     

    L’élévation du niveau de vie ainsi que l’allongement de l’espérance de vie et l’arrivée en retraite des baby-boomers, vont accroître la part d’individus de plus de 80 ans.

    Selon une étude de l’INSEE, entre 2005 et 2050, la population des plus de 65 ans connaîtra une hausse de 80%. Passant alors de 10 millions de personnes à 18 millions.

    Les plus de 60 ans représenteront 33 % de notre population à l’horizon 2040, contre 21% en 2000.

    Selon l’Agence Régionale de Santé, la demande de nouveaux placements en résidence médicalisée est de 15 000 chaque année. En face, la création de nouvelles places représente seulement 5 000 lits par an. Nous pouvons donc facilement constater qu’un déficit se crée et ne fera que s’accentuer dans les années à venir.

    Bien entendu, dans les décennies à venir, ces facteurs auront un impact important sur le secteur. Celui-ci devrait donc connaître un développement important.

  4. Vieillissement de la population

    Le développement d’un pays est étroitement lié, à l’activité de la population, à son environnement et notamment à la croissance de la population. Cette croissance est représentée par une pyramide des âges qui montre si la population est jeune ou vieille et par une structure de la population. Mais comment sait-on que celle-ci est en train de vieillir et quelles pourraient être les conséquences de ce vieillissement de la population ?

    On appelle vieillissement de la population ou vieillissement démographique le fait que le nombre des personnes âgées d’une société quelconque croît. On ne voit ce vieillissement que dans les pays développés, et dans les pays où le taux de natalité est très faible. Et il se trouve que l’Europe est le premier concerné suivi de l’Amérique du Nord et de l’Océanie.

    1.Critères d’un vieillissement de la population

    Une grande migration : de nombreuses personnes partent de leur pays d’origine ou des endroits où elles se trouvent pour partir vers un autre pays pour chercher une vie meilleure. Et ici, ce sont les jeunes qui sont beaucoup à partir pour trouver du travail.

    L’espérance de vie : dans les pays fortement industrialisés, l’espérance de vie a augmenté. Prenons par exemple le cas de la France, en 2004 l’espérance de vie d’une personne a effleuré les 80 ans ce qui est réjouissant mais elle augmente ainsi le nombre de personnes âgées inactif. Et dans les 10/20 ans à venir 10% des français seront des personnes âgées.

    2.Conséquences et impacts du  vieillissement de la population

    Ce vieillissement aura un énorme impact sur l’économie des pays concernés, il va toucher le marché du travail, celui des assurances car les personnes âgées ont besoin d’une multitude d’assurance.

    Dans les pays touchés par les migrations, il ne restera plus que ces personnes dans leurs pays. Ceux- ci n’auront plus la force de s’occuper de leur terre, leur sécurité.

    Compte tenu de ces différents éléments nous pouvons clairement conclure que dans les années à venir le secteur des séniors sera de plus en plus développé et nécessitera un service adéquat, par conséquent les résidences séniors et EHPAD seront en forte croissance. C’est donc un placement d’avenir qui ne connaîtra certainement pas la crise et qui devrait nettement dépasser nos frontières.

  5. Les meilleurs gestionnaires de résidence sénior

    Les résidences séniors comme les autres résidences de services permettent aux investisseurs de bénéficier d’un bon placement pour avoir une rentabilité attractive. Pour optimiser cet investissement, il est primordial de bien connaitre la qualité et l’expertise des gestionnaires de résidences séniors. Parmi ces gérants, trois d’entre eux occupent la tête du classement des meilleurs gestionnaires de résidences pour la prise en charge des personnes âgées.

    Le groupe Domitys du  groupe AEGIDE a été créé en 1998. Ses résidences sont constituées de maisons, d’appartements de type T1 au T3, de lieux de vie communs comme les restaurants, des salles de détente. Les résidences de Domitys proposent à ses résidents plusieurs prestations comme la préparation des repas, des activités sportives, l’assistance des résidents et de nombreuses animations collectives, le tout pour offrir une vie confortable à ses résidents. Le gestionnaire possède 30 résidences au total pour 920 résidents et un taux d’occupation de 97%.

    Le groupe Dolcéa a été fondé par GDP Vendôme. Dolcéa détient un capital d’environ 620 millions d’euros et possède 29 établissements spécialisés pour les personnes âgées de plus de 60 ans. Ses résidences disposent d’un personnel qualifié et formé qui fournit les meilleures prestations adaptées aux résidents. Pour le confort de ses résidents, Dolcéa respecte les principes suivants : accueil individualisé, accommodement entre liberté et sécurité des résidents, une vie sociale dans la résidence, une autonomie importante pour les résidents.

    COGEDIM club a été créé en 1999 par le groupe COGEDIM club. Il s’agit de l’un des leaders de gestionnaire de résidence sénior. L’implantation en centre ville est la meilleure tactique de COGEDIM. Le groupe propose à ses résidents à part une vie sociale agréable, les animations, et la sécurité l’accès aux commerces et les loisirs des grandes villes comme les cinémas.

  6. Comment bien préparer sa retraite ?

    L’évolution de la population Française d’ici aux années 2060 étudiée par l’INSEE montre un important vieillissement de la population, dû au recul de l’espérance de vie, au taux de fécondité constant ou légèrement en baisse, puis à l’immigration. La retraite nous concerne tous, et bientôt nous atteindrons une situation d’un actif cotisant pour un retraité. Il faut donc préparer dès maintenant sa retraite, afin d’avoir une situation financière stable à ce moment là.

    Le placement en résidence senior médicalisée permet de bien préparer sa retraite. Une résidence senior est une résidence de services. C’est un groupement d’appartements réservés à une clientèle de personnes âgées. Les résidents s’installent dans ce type d’établissement lorsqu’ils recherchent un appartement plus adapté à leurs besoins, dans un environnement sécurisé, proche d’un centre-ville.

    Investir en résidence de service revient à acheter un appartement de la résidence, et laisser la société de gestion gérer la mise en location. L’investisseur se créé alors du patrimoine immobilier, mais aussi des revenus complémentaires (5% de rentabilité), que le gestionnaire verse à l’investisseur, même si son bien n’est pas occupé. Sachant que la demande est très forte sur le marché des résidences EHPAD, ce placement n’est pas risqué. De plus, le bail commercial protège ce placement pendant 9 ans, et est reconductible.

    De ce placement découle une fiscalité avantageuse, car il donne au propriétaire le statut LMNP, Loueur en Meublé Non Professionnel, qui lui permet, en plus de ses loyers BIC de 5% de rentabilité net de fiscalité, d’amortir 80 % de la valeur du bien immobilier sur 20 ans et déduire les charges comme les intérêts de l’emprunt immobilier, mais aussi récupérer la TVA 6 mois après la mise en location de la chambre. L’investisseur peut également choisir d’opter pour le régime LMNP Censi-Bouvard, qui lui permet, à la place de l’amortissement, de déduire des impôts 11% de la valeur du bien sur 9 ans.

    Investir en résidence médicalisée est une bonne manière de préparer sa retraite, en profitant d’un actif sûr dans son patrimoine, et en profitant d’une fiscalité avantageuse. C’est aussi un bon complément de retraite, car l’investisseur perçoit 5% de rentabilité en revenus complémentaires.